Les dynamisations médicamenteuses
Les dynamisations varient en type et en nombre en fonction du médicament. La convention est d’utiliser le mot dynamisation pour les dilutions rythmiques tandis que le mot dilution ou concentration sera préféré dans tous les autres cas. Ces dynamisations sont réalisées aussi bien sur des produits simples que sur des produits composés.
Le choix du niveau de dynamisation est décidé par le médecin prescripteur en fonction du malade et sur base des connaissances anthroposophiques.
De manière générale l’échelle de dynamisation correspond à l’une des extrémités à la teinture mère, qui est donc la substance de départ décrite dans la pharmacopée, et correspond à l’autre extrémité à une dynamisation D30, ce qui équivaut à une dynamisation au dixième de la teinture mère, procédé qui sera répété trente fois d’affilée.
En pratique un grand nombre de nos médicaments végétaux (les teintures mère d’Echinacea, de feuille de bouleau, d’écorce de chêne) peuvent donc être considérés comme relevant de la phytothérapie, néanmoins comme signalé par ailleurs, autant le mode de préparation pharmaceutique que les raisons qui sous-tendent leur prescription sont spécifiques à notre médecine.